Le métier de sapeur-pompier sauve des vies, ainsi que les biens des victimes d’incendie, dans une moindre mesure. Ces dernières années, cette profession suscite l’intérêt de plus en plus de personnes, notamment des jeunes bacheliers en quête de leur voie professionnelle et leur future carrière.
Quelques conditions préalables pour être enrôlé
Une personne qui aspire à devenir sapeur-pompier se doit d’être minutieuse et avoir le sens des détails, surtout durant les fréquentes vérifications des matériels et équipements. Par exemple, il doit s’assurer que le véhicule marche bien, les tuyaux, casques et échelles ne présentent pas des signes de défectuosité. En cas d’intervention d’urgence, aucun matériel ni équipement ne doit être oublié à la caserne. Ensuite, la personne doit être sportive, avec une très bonne condition physique. C’est-à-dire qu’elle doit avoir de l’endurance, être dynamique et athlétique. Il est indispensable de ne pas avoir froid aux yeux : avoir le goût du risque, sans pour autant foncer tête baissée. Dans le métier, il faut être discipliné, rigoureux et apte à supporter la pression (surtout dans les cas critiques d’urgences). Si vous n’êtes pas du genre à coucher tard ni de vous lever-tôt, passez votre chemin. En effet, les personnes qui s’enrôlent en tant que sapeur-pompier ont un mode de vie irrégulier : le sommeil est irrégulier, car on peut être appelé à tout moment, au cas où un incendie est déclaré quelque part.
Les études à suivre pour devenir sapeur-pompier
Si vous remplissez toutes les conditions citées précédemment, vous avez une chance certaine d’être reçue dans n’importe quelle école de pompier. Le métier est accessible avec un Bac+2, toutes séries confondues. Il s’agit de l’officier en grade lieutenant. Il faudra faire des études et formations spécifiques pendant une durée de 10 semaines, réparties sur une période de 18 mois. En parallèle, l’aspirant se doit d’effectuer de nombreux stages et simulations de secours. On y apprend aussi la capacité à travailler en équipe est aussi une condition obligatoire. En effet, il faut un travail d’équipe bien organisé et complémentaire pour conduire le véhicule de pompier, dérouler et tenir le tuyau, l’escalier, sauver les personnes coincées dans la maison en feu…
Des formations pratiques basées sur l’action et le sauvetage
On apprend aux aspirants tous les gestes métiers relatifs au métier de sapeur-pompier : vérification régulière des nombres et de l’état des équipements et matériels, les étapes à suivre lorsqu’un incendie est déclaré (localisation exacte du lieu, constitution des équipes intervenantes, préparation des combinaisons et outils de sauvetages…). Les formateurs leur apprennent comment intervenir lors de l’extinction des feux, le sauvetage (l’évacuation des personnes en danger). Enfin, on apprend également aux aspirants la maîtrise des gestes essentiels des premiers secours pour encourager une personne sous le choc, voire ranimer les personnes inconscientes.